Sophrologie & Confinement

Tout a été très vite, je n’ai pas eu le temps de voir le confinement arrivé et encore moins anticiper les conséquences qu’il allait provoquer sur ma vie professionnelle et personnelle.

Mariée, maman comblée par deux merveilleux enfants : Chiara, 11 ans (6ème) et Elya, 6 ans (CP) subitement déscolarisés, j’ai dû m’adapter du jour au lendemain aux nouvelles règles imposées par la crise sanitaire qui s’est abattue sur le monde entier et plus particulièrement sur notre pays. Pour cela, il a fallu revoir toute l’organisation de notre vie familiale, professionnelle et sociale, sans aide-ménagère ni garde-d ’enfants. Au départ, cela semblait compliqué mais avec de la bonne volonté, le respect de quelques règles, des  sacrifices et une bonne entente, nous avons trouvé notre équilibre personnel, professionnel et familial.

Nous avons profité de cette période pour passer plus de temps en famille, agencer autrement notre maison et ralentir notre rythme de vie.

Chacun a naturellement trouvé sa place et son rythme dans cette nouvelle organisation. 

Nous avons beaucoup appris sur nos habitudes de vie, nos priorités, nos rêves, nos limites et nous tiendrons compte, à l’avenir, de ces précieux échanges et enseignements.

Nous avons eu la chance d’être épargnés pour l’instant par ce terrible virus et essayons de nous protéger au mieux.

Professionnellement, Il m’a été impossible de continuer à exercer la sophrologie en présentiel que ce soit à l’hôpital Américain ou à mon cabinet.

Ne pouvant me résigner à laisser tomber mes patients fragilisés par cette épreuve qui ne pouvait qu’accentuer leur état de stress, leurs peurs et leurs angoisses et ne pouvant pas davantage abandonner mes patientes enceintes en plein milieu de leur préparation sophrologique à l’accouchement, puisque ma santé me le permettait, j’ai cherché des solutions pour continuer à les soutenir.

J’ai trouvé rapidement la solution grâce au site doctolib.fr qui nous a offert la possibilité de passer à la téléconsultation et mes consultations de sophrologie ont repris deux semaines après le début du confinement.

Là encore il a fallu trouver le bon équilibre professionnel et familial, les bons horaires ainsi qu’un lieu calme et aménagé spécialement pour ces consultations privées.

Dans le même temps, l’école en ligne de mes deux enfants nécessitait une présence accrue et beaucoup de leçons, d’explications et devoirs maisons à assurer. En passant, je salue les enseignants pour leur travail. De la même façon avoir toute la famille à la maison 24h sur 24h impliquait une sacrée organisation. Autant pour les courses régulées par des interdits gouvernementaux, la préparation des trois à quatre repas quotidien, le ménage qui semblait ne jamais se terminer, ce qui était fait était sans arrêt à refaire, l’animation et les jeux en famille pour éviter le stress, les joutes familiales  et l’ennui, jouer, le sport régulier pour éviter de perdre notre  masse musculaire et de prendre trop de poids également et finalement  préserver des moments de détentes afin de prendre tranquillement des nouvelles de mes proches. 

Un vrai challenge !

Mais une fois bien organisée j’ai pu commencer les télé-consultions.

L’un des principes de la sophrologie est l’adaptabilité et je me suis adaptée.

Une fois réglé les petits problèmes technique la magie d’internet a pu opérer.

Mes patients ont joué le jeu et ont pu bénéficier des effets bénéfiques de la sophrologie.

Les séances leur ont été d’une aide précieuse.

Pour certaines patientes alitées par une grossesse difficile, ou pour certains patients isolés par le confinement dû aux mesures prises contre la prolifération du coronavirus. La téléconsultation a été d’une grande utilité et je continuerai sur ce mode de consultation qui est finalement un outil très précieux dans des circonstances particulières, c’est une belle découverte dans ma vie professionnelle.

Sur le plan familial, la téléconsultation n’a pas été toujours si évidente à pratiquer, mon fils a eu parfois du mal à accepter que je ne sois présente dans l’appartement mais pas disponible pour lui chaque fois qu’il me sollicitait. A plusieurs reprises, il a fait irruption dans ma pièce de travail durant mes téléconsultations et pas vraiment en silence. LOL

Toutefois, quelques écueils liés aux bruits environnants dus à cette promiscuité imposée n’ont pas permis à mes patients d’atteindre la concentration maximale désirée.

Ils ont eu parfois du mal à trouver le bon endroit, le bon fauteuil chez eux pour pratiquer la sophronisation, se détendre, se recentrer ou encore parler librement, dans des conditions de promiscuité avec leur entourage.

De plus, le cadrage ou l’éclairage ne permet pas toujours de se voir en entier. J’ai remarqué que mes patients avaient plus de mal à me regarder dans les yeux. 

Si nous sortons du contexte actuel, la téléconsultation est adaptée à mes patients résidant à l’étranger, en province, ou à ceux ne pouvant pas se déplacer ou encore qui veulent gagner du temps. 

Certains patients ont besoin de contact humain, et préféreront me consulter en présentiel. Ils me l’ont signifié et sont heureux de pouvoir me revoir bientôt en chair et en os.

Ils ont plus de facilités à se livrer, se détendre et se recentrer dans mon cabinet.

Il est vrai que la sophrologie est une « alliance » et qu’il est agréable de ressentir l’énergie de mes patients, de pouvoir observer leur langage corporel.

La dimension humaine, la chaleur humaine, l’énergie qui circule plus facilement entre le sophrologue et son patient sont moins aisée à ressentir lorsque nous sommes séparés par un écran.

Alors même si nous allons devoir garder nos distances physiques pour rester prudents et s’adapter aux nouvelles règles d’hygiène que nous impose ce virus nous serons face à face.

Au cabinet mes patients se sentent protégés, enveloppés comme dans un cocon.

Ils sont confortablement installés. Les fauteuils ou la méridienne favorisent un meilleur lâcher-prise et une parfaite détente.

J’ai donc décidé de proposer soit une consultation en présidentiel soit  par téléconsultation selon les besoins et les ressentis de mes patients.

Pour cela je continuerai à consulter en téléconsultation, pour mes patients les plus fragiles et pour ceux que cela rassure.

Demain, tout le monde commencera à se déconfiner. Je vais pouvoir reprendre tout doucement les séances au cabinet puis à l’hôpital. Un nouveau challenge viendra alors, celui d’exercer avec des masques. Encore une fois nous nous adapterons.

Je vous souhaite un agréable déconfinement, prenez bien soin de vous.

Si toutefois, le déconfinement vous angoisse je vous propose de suivre mon live ce soir à 21h sur mon compte @sandra_zerbib_sophrologue.

Je vous apprendrai ce soir à vous relaxer et à bien gérer l’angoisse du déconfinement.

Je reste à votre disposition.

Prenez soin de vous

Sandra Zerbib – SOPHROLOGUE AGREE RNCP

sophrologue Sandra Zerbib
séance de sophrologie